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Une méthodologie semée d’embûches, éclairage sur les limites de notre étude

Toute méthodologie a ses failles et notre étude a donc ses limites. Notre principale embûche ? Il reste difficile dans notre secteur, d’avoir une vision exhaustive de l’empreinte carbone de notre activité. Manque de moyens côté producteurs pour répertorier leurs données, une habitude qui n’est pas encore dans les mœurs, une méfiance naturelle chez les producteurs … L'exactitude n’est pas toujours au rendez-vous, mais les recherches accomplies et les calculs effectués nous permettent tout de même aujourd’hui, de cibler des leviers d’améliorations, destinés à réduire notre empreinte carbone.

Au cours de notre quête de l’empreinte carbone la plus juste, nous avons pu mettre en lumière les limites de notre étude : 

  • Calculer son empreinte carbone n’est pas évident, car il s’agit d’un nouvel outil encore imparfait. Il tend à devenir de plus en plus précis, un point positif pour nos progrès à venir. 


  • Dans le secteur alimentaire, la traçabilité des produits est de plus en plus minutieuse. Ailleurs, ce n’est pas toujours le cas. Vérifier les données transmises sur l’origine de nos produits, peut devenir une véritable expédition pour nos équipes. 


  • Chez les producteurs, partager, récolter et conserver des données est une habitude qui n’a pas encore la dent dure. Concernant ceux avec lesquels nous commençons à travailler, il a parfois fallu faire des suppositions sur les quantités d’énergie utilisées ou encore les quantités d’engrais employés. Du côté de nos producteurs partenaires de longue date, ils ont pu, quant à eux, répondre avec précision à nos demandes. 


  • Les transports sont aussi un point d’amélioration, si nous pouvons nous baser sur les moyennes fournies par nos partenaires en amont et en aval de la production, nous n’avons ensuite aucune réelle assurance qu’ils emploient toujours, le chemin le plus court. 

LES PLANTES, UNE ÉTUDE DIFFICILE À FAIRE POUSSER

Côté plantes, les limites de notre étude sont d’autant plus visibles. Les producteurs sont rarement (oui encore moins que les producteurs de fleurs), sollicités dans le cadre du partage de leurs données. Malgré notre proximité avec ces derniers, il reste encore beaucoup de travail à faire pour que l’on puisse, grâce à eux, calculer plus précisément et justement, notre empreinte carbone. Communication, échanges, confiance, manque d’habitude… Beaucoup de facteurs, parfois, simplement humains, peuvent entraver nos recherches. Nous avons tout de même tenté de vous éclairer sur notre activité, même avec peu de données, nous avons pensé que c’était déjà un bon début !

CE QUE L’ON SAIT PRÉCISÉMENT

Pour nos plantes d’intérieur, 3 de nos producteurs ont répondu à notre questionnaire concernant leurs pratiques. C’est peu, mais leurs retours ont été constructifs et ils ont pu nous servir de base, pour nos estimations. Nous savons en effet de façon générale, que nos producteurs ont des pratiques similaires. 

69 % de nos producteurs de plantes interrogés, déclarent :
Acheter l’intégralité de leur matériel végétal de base à d’autres producteurs. 

31 % d’entre eux précisent :
Produire une partie de leur matériel de base et acheter néanmoins l’autre partie, chez leurs voisins producteurs. 

Quant à l’origine du matériel qu’ils utilisent ? 

  • Pour leur matériel végétal de base, 27 % de nos producteurs se fournissent en Europe uniquement (Hollande et Belgique) ; 
  • Parmi eux, 40 % indiquent aussi s’approvisionner à la fois en Europe (Hollande/Belgique) et depuis d’autres continents (Asie, Afrique, Amérique du Sud, Australie) ;
  • Enfin, 33 % affirment sourcer leur matériel uniquement sur d’autres continents (Asie, Afrique, Amérique du Sud, Australie).


Vous avez dit “matériel végétal de base” ?
On vous explique tout ! Le matériel végétal de base représente les jeunes plants, les graines ou encore les boutures, qui deviendront ensuite nos amies à feuilles.
Source :  Notre sondage annuel producteur
 

LES BASES DE NOTRE CALCUL

Les calculs sont bons, mais incomplets. Pour mesurer notre empreinte carbone, nous devons faire l’impasse sur certaine données, car elles sont absentes ou difficiles d’accès : 

  1. Dans le secteur, nous appelons le matériel végétal de base, les jeunes plants, les graines ou encore les boutures. La culture de ces éléments a un impact, dont la mesure nous est inaccessible pour le moment ;
  2. L’empreinte carbone du substrat (ou support de culture) utilisé, ainsi que du pot de culture (généralement en plastique) ;
  3. Les emballages utilisés pour protéger les plantes lors du transport depuis le producteur jusqu’à notre atelier (plastique protégeant les rolls, housse plastique pour protéger les plantes, etc) ;
  4. Vous connaissez les POP UP Bergamotte, le temps de quelques jours, nous vous invitons à venir nous rencontrer en live et voir nos amies à feuilles vertes en direct. Cependant, nous ne sommes pas encore capables de savoir l’empreinte carbone des plantes que nous envoyons dans nos magasins éphémères. 


Ces informations, non prises en compte, ne sont pas inutiles. Bien au contraire, elles sont de nouvelles pistes de travail et des points à améliorer rapidement. 


LE PETIT PLUS QU’ON ADORE


Vous l’avez compris, nous avons d’autant plus de mal ici, à connaître précisément les conditions de production du matériel, pour les cultures des plantes. Nous pouvons cependant noter, que 88 % de nos producteurs de plantes se fournissent auprès d’entreprises certifiées MPS-ABC, MPS-GAP, AB, ISO 14001… Des producteurs de matériaux agricoles engagés pour la protection de l’environnement, un élément intéressant, puisqu’il nous montre qu'ils ont l’envie de s’engager aussi. 

Et pour 2022, quoi de prévu ? 

Nous avons pris la décision de nous engager à agir, en améliorant ces quelques points : 

  • Proposer à nos producteurs partenaires de mieux se connaître. Nous pourrons ainsi obtenir, nous l'espérons, davantage de données concernant leurs pratiques agricoles, et ainsi affiner nos calculs ; 

  • Mieux connaître la filière “amont”, notamment les conditions de culture du matériel végétal de base (boutures, graines, jeunes plants, etc) et mesurer l’impact du transport de ces éléments jusqu’à nos producteurs partenaires.

  • Pouvoir mesurer l’impact des substrats utilisés, du pot de culture, etc. ;

  • Poursuivre les échanges avec nos producteurs afin de trouver ensemble des solutions pour améliorer l’impact environnemental des plantes achetées (choix du substrat utilisé, réduction des emballages utilisés, origine du matériel végétal, etc.).
Auteur : Bergamotte

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